Editorial

Comment peut-on ne pas aller à Brest début août ?

Formulée de cette manière, la question peut paraître un brin provocatrice…
Bien entendu elle ne s’adresse qu’à ceux qui ont la possibilité de se déplacer mais qui, pour diverses raisons, ne se joignent pas à nous pour le National Corsaire. Et parmi ceux-ci plus particulièrement à ceux qui n’ont encore jamais participé à cette grande fête du Corsaire.
Les amateurs de ballade tranquille qui peuvent s’inquiéter devant le côté
« compétition acharnée », n’ont pas à se tracasser. Bien sûr l’enjeu sportif sera là, mais les organisateurs ont établi le programme en ayant toujours à l’esprit les desiderata des croiseurs et des promeneurs, de ces équipages qui ont peu de goût pour la recherche du dixième de noeud et la bagarre sur l’eau.
Ainsi pour cette année encore, les horaires seront très doux, pas de départ aux aurores, pas d’arrivée en fin de journée!
Ce sera le même plaisir pour tous d’être sur l’eau en Corsaire, que ce soit pour gagner une place à la bouée ou pour faire une belle sortie entre amis jusqu’à Camaret ou dans le superbe cadre de la Rade de Brest.
Et puis le National Corsaire c’est bien sûr l’occasion de naviguer en toute sécurité, à l’évidence bien plus qu’en croisière. Grâce à la comparaison avec ses camarades de jeu, quel que soit son niveau, c’est aussi l’occasion constante de faire des progrès et d’apprendre quelque chose; et qui peut prétendre n’avoir plus rien à apprendre ?…
Comment parler du National Corsaire sans évoquer sa convivialité légendaire, ce plaisir de retrouver les amis et de faire connaissance avec les nouveaux sur les pontons, dans les pots d’accueil et les dîners, au cours de la présentation des équipages, de la remise des prix, sans oublier ce grand moment qu’est l’élection du plus beau Corsaire au cours du repas de clôture…
En ce qui concerne les nouveaux, le parrainage mis en place permet aux plus réservés de
s’intégrer rapidement et c’est bien souvent l’origine de belles amitiés.
Ce n’est pas tout : n’oublions pas que l’inscription à ce rassemblement libère pour une semaine de tous les soucis de stockage des remorques et des voitures, de mise à l’eau, de sortie de l’eau, de place de port, de toutes ces tracasseries autour de la petite croisière à l’origine de tant de perte de temps et d’argent.
Cette année le décor est donc posé, c’est la rade de Brest et c’est un décor superbe et un plan d’eau abrité, avec de très belles escales au programme; déjà tout laisse à penser que la participation sera en hausse par rapport aux deux années précédentes.
Alors, sans hésitation, tous à Brest dès le 3 août 2013 !

Editorial

2013 commence avec de bonnes nouvelles pour le Corsaire, mais auparavant je tiens à souligner la chance hors du commun qui est la nôtre.
Notre chance exceptionnelle est celle d’avoir un bateau superbement dessiné voici bientôt 60 ans, un bateau qui a marqué l’histoire de la plaisance, un bateau devenu un classique célébré par la presse nautique, et qui reste cependant un bateau moderne et vivant et un bateau toujours construit. C’est un cas unique dans le domaine des bateaux habitables !

Notre Corsaire est à la fois un bateau de petite croisière sûr et marin et un monotype de régate
vivant et sensible aux réglages; de plus c’est un bateau qui attire la sympathie et qui laisse un
profond sillage d’amitié. C’est dans cet assemblage que se trouve certainement un des secrets de sa longévité.Cette alchimie est justement réalisée pendant le National Corsaire, tout à la fois épreuve sportive et rassemblement ouvert à tous, où nous veillons à ce que les équipages débutants soient toujours bien accueillis. Comme vous le lirez sous la plume de Philippe Gandar un peu plus loin: « Si vous devez faire une seule régate dans l’année 2013, aucune hésitation : c’est notre National Corsaire. »
Je parlais de la chance que nous avons, il faut veiller à ne pas la gâcher, Il faut sans relâche confirmer la vitalité du Corsaire en venant très nombreux participer au National Corsaire, cette année à Brest, mais aussi aux évènements où notre bateau est bien mis en lumière, et là je pense en particulier au Championnat de France des Monotypes Habitables où nous pouvons être très fiers de la comparaison avec des monotypes beaucoup plus récents… Ceci se passe devant la presse spécialisée, sous le regard de la FFVoile et devant un public de connaisseurs, c’est une vitrine où nous nous devons d’être présents en nombre.

Les bonnes nouvelles :
Une excellente, attendue depuis longtemps, est la relance de la construction professionnelle avec la mise en chantier d’un Corsaire chez Franck Roy et la confirmation très récente de la commande d’un deuxième !

Avec la mise en route très sérieusement envisagée d’un troisième Corsaire, c’est une bouffée d’optimisme qui revient dans ce domaine sinistré depuis quelques années.
C’est là un évènement majeur dans la vie de l’association. Outre les qualités de notre bateau et la réputation du travail de Franck Roy, nous y voyons les retombées de notre présence assidue au salon Nautique, dans les média et sur les grandes manifestations que nous mettons en avant.

L’autre bonne nouvelle ; le comptage de mi février réalisé par René Jégou révèle la hausse de l’effectif de l’As Corsaire (en comparaison des deux années précédentes à la même date), avec un nombre de nouveaux membres en très net progrès. L’importance de cette variation n’échappera à personne puisque la force de l’As Corsaire ne se trouve que dans ses membres. A ce propos, pour ceux qui seraient en retard sur leur cotisation 2013, ne remettez pas au lendemain …

Dans cette édition du bulletin nous sommes très heureux de pouvoir vous faire découvrir deux récits de croisière, l’un, d’un corsairiste bien connu, un « jeune ancien » de la série, Nicolas Roudevitch, et l’autre d’un nouveau corsairiste, Sébastien Breton, dont le récit nous fait partager sa découverte de la petite croisière en famille.
Comme toujours, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos récits de croisière ou de promenade en Corsaire, nous avons toujours le plaisir d’en faire profiter les lecteurs du bulletin. Avant de nous retrouver sur l’eau, appréciez comme il se doit la nouveauté technique présentée par nos amis suisses en 1979, peut-être sans la prendre trop au sérieux…

Vive le Corsaire ! Vive l’ASCorsaire !
Le président : Jacques Lévy